Premier Cours

[J’aime bien blablater donc la moitié du post, vous en avez rien à faire c’est juste pour vous mettre dans le contexte, voilà… hu hu]

En ce lundi de jenesaisplusquelmois, il était grand temps de se réveiller, eh oui, 7h20, la jeune femme était pas mal en retard. Son réveille avait beau eu sonner trente-douze fois, cela n’avait malheureusement pas suffit à la sortir des bras de Morphée. Quand enfin elle daigna ouvrir un œil, l’autre à moitié ferma à cause d’un rayon de soleil, elle se rendit compte que son horloge affichait 7h22. Indomia eut une minute d’intense réflexion pour finalement sauter hors du lit telle une furie. Elle se retrouva donc en petite culotte et t-shirt au milieu de son appartement. Mais que faire nom d’un gobelin enragé ? Ni une ni deux, la jeune femme sauta dans un jean et attrapa son sac, une brosse à cheveux et ses clés de voiture.

Elle sortit de son petit appartement et fonça dans sa voiture. Dix minutes plus tard, elle était arrivée à la gare de King Cross. Elle ne rata pas son train et fut enfin arrivée à Pré-Au-Lard puis Poudlard. Ouf, elle eut le temps de respirer, il n’était que… 9h20 AAAAH !! Elle courut jusqu’aux château, passa dans son dortoir ou elle laissa ses valises - la prochaine fois elle passera le week-end à Poulard - et se dépêcha d’aller en cours. Dans les couloirs, elle suivit les élèves qui se rendaient en cours et entra enfin dans la classe, quelques élèves y étaient déjà. Elle alla s’asseoir et sortit sa petite valise.

Le fait est qu’elle n’était pas une élève mais un professeur. Moins un pour la ponctualité, oui je sais. Indomia se leva et posa son fessier sur le bureau. Elle souffla un grand coup et sourit à ses élèves. Elle n’avait que 10 minutes de retard, ce n’était pas la mer à boire, si ?

« Bonjour à tous, je vous prie de m’excuser pour ce retard, j’ai eu un problème de voiture »

Menteuse en plus. Bref, elle se recoiffa juste le temps de ranger quelques mèches rebelles et attendit que d’autres élèves arrivent…

On se lève, on ne s’emmêle pas dans l’épaisse couette dans laquelle on a réussit à faire trois tours dans la nuit, on se libère aussi gracieusement que possible en ignorant les regards amusés du reste du dortoir et enfin, aussi dignement qu’on le peut avec les yeux embrumés par le sommeil, on attrape ses affaires pour aller s’enfermer à double tour dans la salle de bain.
Et là, on s’appuie à la porte avec un sourire mi satisfait mi ironique lorsque les vives protestations de nos compagnes en colères parviennent à nos oreilles.
Encore un matin, un peu près semblable aux autres.
Quand donc la routine c’était-elle installée parmi elles ?
Jetant ses questions, si peu propice au réveil, sur le buché de son ignorance, Kay alla se détendre et émerger sous une bonne douche bien tempérée.
Un quart d’heure plus tard, toute proprette, la jeune fille récupéra son sac de cours et parti d’un pas lent vers la grande salle. Comme toujours elle se presse dans sa salle commune, évitant les gens et leurs yeux sombres. Dans le couloir elle fonça un peu plus, scrutant ce qui l’entourait par habitude et par méfiance. Avec un château joueur et des Serpentard particulièrement remontés ces temps-ci, mieux valait garder des yeux dans le dos, sur la tête, partout quoi…
L’avantage à se lever dans les premières, très tôt, c’est que lorsqu’elle arrivait dans l’immense salle destinée aux repas, elle était généralement presque toujours l’une des seules têtes à sa table. Elle pouvait ainsi se servir son café tranquillement et déguster son croissant matinal le nez en l’air à rêvasser. Elle ne restait pas longtemps, mais c’était un moment de paix.
Rassasiée par son picorage, la demoiselle se leva pour gagner le porche du château.
Appuyée contre un pan de mur, respirant l’air frais de ce matin encore grisâtre, Kay tacha de se repasser mentalement son emploi du temps en cherchant si les devoirs étaient bien fait et à l’abri au chaud dans son sac en bandoulière.

* Alors à 8h c’est sortilèges et enchantements, le parchemin à rendre est fait depuis des lustres, parfait. Après j’ai quoi ? Ah oui, études des moldus. Me demande ce qu’on va voir sur eux cette fois… *

Secouant la tête, elle retourna dans le château et prit la direction des escaliers, bien décidée à se rendre à son premier cours… aussi assommant soit-il pour elle de bon matin comme ça.
Elle fut légèrement surprise de parvenir sans encombre devant la porte, le château serait-il encore en train de pioncer comme un bienheureux ???
La Préfète se sourit à elle-même, imaginant l’imposant bâtiment en train de scier des buches, dormant profondément, un bonnet à pompons de posé en équilibre sur le plus haute de ses tours.
Elle poussa la porte d’un geste sec et entra, salua le prof et alla échouer sur une place au fond, peu motivée. Si, elle aimait le cours, mais elle n’était pas d’humeur aujourd’hui.
Peut-être finit-elle par s’assoupir, ou par tellement rêver que tout passa trop vite.
Dans tous les cas, c’est la cloche annonçant la fin du cours qui la ramena sur terre.
Façon zombie elle emboita le pas aux autres, aux rares élèves qui comme elle avait maintenant leur option d’Etudes des Moldus. Elle n’eu guère le temps de comprendre, ni de voir le chemin emprunté, qu’elle était déjà assise et prête dans le fin fond de la salle de classe.
Haussant les épaules, elle sorti de quoi écrire, avisant que la prof n’était pas là.
Alors qu’elle envisageait d’aller demander plus haut si le cours allait vraiment avoir lieu, une tornade rousse déboula en bredouillant des excuses qu’elle ne comprit même pas.
Les yeux ronds, machinalement, elle salua d’un signe de tête qui passa surement inaperçu.
Croisant les bras sur son pupitre, la jeune fille soupira, elle posa son menton sur ses mains jointes, attendant la suite avec une impatience brute et étrange vu l’intérêt mitigé qu’elle portait à cette matière depuis la fin de sa première année.

[672 mots]

Quel bonheur de pouvoir dormir une bonne heure en plus…
Damien roupillait calmement sur un planché abimé. Les 5 lits du dortoir des Gryffondor étaient encastrés les uns dans les autres au bout de la chambre. Les matelas n’étaient plus que tas de plumes. Seuls les couvertures et les oreillers avaient survécus à l’attentat du château lui-même, la veille au soir.
Habitués aux caprices du collège, les garçons de deuxième année chez les Rouge & Or s’étaient tous regroupés à l’opposé du tas de bois, emmitouflé dans leur couette. C’était comme s’ils faisaient une nuit à la belle étoile, mais sans les étoiles.

Il était 8h15. Les dormeurs, exceptionnellement, commençait à 9h, et c’était tant mieux. Le cours de sortilège était annulé pour cause d’ "éléphantiasis crânien ". Pauvre professeur, ça l’apprendra à rouspéter après une Gryffondor en colère…
2 des garçons avaient cours d’étude des moldus, les 3 autres de runes.

~Bonjour, il est 8h15, vous avez demandé à être réveillé.
Bonjour, il est 8h15, vous avez demandé à être réveillé.
Bonjour, il est 8h15, vous avez demandé à être réveillé.
Bonjour, il est… ~

Le propriétaire de la baguette qui venait de servir de réveil grogna et formula le sortilège d’arrêt. Des visages encore endormis émergèrent difficilement. Damien bailla à s’en décrocher la mâchoire et pris directement le chemin de la salle de bain sans prendre la peine de consulter ses camarades. C’était toujours lui qui avait la salle d’eau en derniers, ça suffit.

Une dizaine de minutes plus tard, le batteur laissa la salle tant convoitée, libre aux autres (là, c’est la loi du + fort) et trotta directement jusqu’à la grande salle. Pour un coup qu’il avait faim, il n’allait pas se priver d’avaler les si délicieux pancakes que seuls les plus matinaux pouvaient avoir. (Et oui, ça part vite ces choses là).
Le réfectoire n’était pas très rempli, les murmures des élèves présents ne réveilleraient même pas le + capricieux des nourrissons.
Le petit déjeuner d’ogre que venait d’engloutir Damien en moins de 5 minutes paraissait écœurer le fantôme des Gryffondor. M’enfin, ce n’était pas tous les jours que ce petit avait l’occasion de manger le matin, il en profitait.

Aux alentours de 8h45, le 2ème année quitta son banc et pris la direction de son prochain cours. C’était vraiment un exploit de ne pas le voir courir après sa chaussette dans son dortoir à cette heure, à croire que la journée s’annonçait sans pépins pour une fois.

Dans la salle de classe, il n’y avait pas foule. Normal, ce n’était pas encore tout à fait l’heure. Mais ce genre de détail étonna Damien. Lui qui avait tellement l’habitude de courir comme un dératé dans les couloirs tout en cherchant une excuse valable pour son retard était comme figé de ne voir personne derrière le bureau de bois du professeur.
Il avança dans la pièce et ou, pour la première fois, choisir une place, une bonne place. Ce fut celle près d’une fenêtre ouverte, vers l’avant-milieu de la salle. Aucun chewingum sur le siège ni aucune encre perpétuelle sur le pupitre.

Dès que l’enseignante fit son entré, Damien se releva sur sa chaise, histoire de ne pas trop paraitre négligé. Et oui, la journée s’annonçait plutôt bien, pas besoin de se prendre un avertissement pour mauvaise tenue ou quoique ce soit d’autre.

[556 mots]

Sujet: Re: Premier Cours Sam 1 Mar 2008 - 15:00

- Lève-toi !
- Toi d’abord !
- Nan toi !
- Mais naaan ! Bougeeee !
- Nan, pas temps que tu es là !
- Bah... pareil !

Une douzaine de soupirs ennuyés retentirent, stoppant le début de dispute matinale des deux jumeaux. Ils continuèrent tout de même de se fixer d’un regard mauvais pendant que leurs compagnons d’année s’esclaffaient tout près d’eux, se moquant gentiment de ce rituel.
Les Twins, bien qu’ils aient à présent 14 ans, n’avaient guère changé durant ces années à Poudlard. Ils dormaient toujours tous les deux sur le plus grand canapé de la salle commune des Poufsouffle, refusant obstinément de se séparer pour la nuit. Et chaque matin, les deux adorateurs du sommeil trouvaient un prétexte pour commencer la journée en tempête.
Parfois une joute verbale, parfois une légère bagarre ou bien un jeu qui se finissait souvent en chatouillis sur le tapis devant la cheminée.
Tout le monde dans la maison du blaireau si était habitué, mais ils savaient tous aussi qu’il fallait rapidement arrêter les jumeaux. Sinon il y en avait pour des heures, et la salle commune se retrouvait en vrac… quand tout survivait…
Maintenant bien réveillés, les jumeaux finirent par quitter leur nid douillet en pestant, cette fois plus sur leur double mais sur les autres élèves qui les empêchaient de se quereller en rond.
Matéa tira gracieusement la langue à son frère avant de filer comme une flèche dans son dortoir pour se préparer. Matéo leva les yeux au ciel avant d’imiter sa sœur, mais dans son propre dortoir évidement. Il fallut plus de vingt minutes avant que leurs deux frimousses joyeuses ne reviennent auprès des autres, fins près pour cette journée. Enfin surtout pour le petit déjeuné qui s’annonçait.
Il était encore tôt, la quatrième année s’étant décidé à avoir du temps devant eux tous les matins pour gagner la grande salle et être sur de parvenir à peu près saint et sauf en cours.
C’est que le château était très en forme ces temps-ci ^^

Après avoir évité un escalier transformé en pente raide ce matin là, après avoir salué une rangée d’armures à l’air féroce, après avoir esquiver 18 fantômes inconnus, après avoir subtilement empêché un mur d’écraser deux d’entres eux, après avoir escaladé une fenêtre postée au beau milieu du grand couloir nord, après avoir éteint l’incendie allumé par une plante feu follet qui traînait en bas d’une série de marches, après avoir dévalé sur le postérieur le dernier escalier et après avoir baissé la tête devant un portrait particulièrement virulent ces derniers temps… ils arrivèrent enfin à la salle qui leur promettait un magnifique petit déjeuné.
Dans un bel ensemble ils prirent place à la table quasi vide des Poufsouffle, commença alors la chasse aux plats… Effectivement pour l’heure les assiettes, les tasses, les préparations et tout ce qui occupait l’espace du meuble géant, courraient en tout sens en évitant habilement les mains des élèves. Amusant quelques minutes mais vite agaçant tout de même.
Une bonne demi heure pour se servir, plus une quart d’heure pour manger… voilà qu’ils allaient être en retard en métamorphose…

- Pourquoi la salle est siiiiii loin aussi !
- Pour nous pourrir nos matinées voyons !
- Oh, judicieuse remarque Mathy.
- Hum… on ferait bien de se magner si on veut arriver avant la fin…
- Ca va être tendu la tortue pépère, on à mit plus d’une heure pour arriver à la grande salle.
- Je sais, j’étais là… on se bouge, si on reste planté là c’est clair qu’on n’arrivera pas.
- T’es pas drôle du matin !
- Je ne suis jamais drôle Mat’ !

La blonde tira à nouveau la langue à son frère, mais à son dos cette fois car le jeune garçon était déjà en route pour leur première heure de cours. D’après sa montre la demoiselle constata qu’ils avaient à peu près 12 minutes pour être à l’heure.
Autant dire mission impossible.
Avec plein de bonne volonté donc, la quatrième année des jaunes et noirs reprit la bataille contre le château, bataille perdue d’avance mais l’espoir fait vivre.
Ils durent d’abord escalader le premier escalier qui pour le moment jouait toujours les toboggans. Armé de leur baguette et d’un sort de ventouse, il fallut un petit moment pour qu’ils parviennent tous en haut. Après quoi ils eurent à faire au Baron Sanglant, super fantôme des Serpy, qui braillait dans le couloir qu’il allait trucider tout le monde si on ne cessait pas de suite de lui passer au travers. Quelques sueurs froides et ils furent loin. Mais là n’était pas les seules épreuves du matin…
Un tremblement de sol dans le couloir étroit du deuxième les envoya tous dire bonjours au dur sol de pierre, un mur du troisième les poussa jusqu’à la partie sud et cela leur fit perdre un quart d’heure. Ensuite ils eurent droit à une pluie diluvienne près des toilettes de Mimi… suivit d’un vent prenant et froid en arrivant à l’étage suivant.

- On est en retard Mathyyyyyyy...
- Non, le cours va se finir, on l’a carrément loupé.
- Qu’est-ce qu’on fait, j’en ai marre moi.
- La salle d’étude des moldus est là bas, autant y aller maintenant.

Matéa approuva et accrochée au bras de son jumeau, elle se laissa traîner jusqu’à la pièce.
Peu de monde pour le moment, ils devaient avoir fier allure tient.
Essuyer plusieurs chûtes, une trombe d’eau, un vent glacé… ça laisse des traces.
Les Poufsouffle avaient tous l’air de sortir d’un film d’horreur de moyenne zone, échevelés et plus ou moins essoufflés. Ils s’affalèrent en silence dans un coin, déjà épuisés.
Les Twins n’avaient même pas remarqué leur prof encore absente, c’est lorsqu’ils virent passer une tignasse rousse qui leur rappela méchamment l’incendie d’un peu plus tôt, qu’ils comprirent que le cours allait débuter. D’un même geste ils sortirent un parchemin et complètement reposé sur leur pupitre respectif, ils ouvrirent grands les yeux et les oreilles.

[1 001 mots]

Sujet: Re: Premier Cours Dim 2 Mar 2008 - 13:25

Le mois de novembre était déjà bel et bien entamé, les arbres étaient nu, le parc semblait figée et les élèves de la tours nord congelé.
La saison des baignades matinale annonçant les vacances étaient finit, complètement finit, seul le fait qu’elle revienne consolait les élèves.

Cette année s’annonçait bien triste, les professeurs avaient publié via le journal de l’école, d’autre paragraphe du règlement qui entreraient en vigueur aussi longtemps que le château débloquera.
Ils réduisaient considérablement les sortis à pré au lard, le patinage sur le Lac devenait interdit, les sortit lorsqu’il neigerait seront impossible….
Tous ses règlements avaient comme conséquence de cloîtrer les élèves dans le château. Etait-ce la chose la plus maligne à faire, les laisser en proie directe au château ?

Malicia soupira sous sa couette, elle était assise comme toutes les autres filles du dortoir, emmitouflé jusqu’au menton.
Les baldaquins étaient renverser, les matelas complètements déplumer, plus rien n’était reconnaissable dans le dortoir des filles de cinquièmes années.
Une grande ouverture donnait sur l’extérieur du château, une sorte de grande porte, sans la porte justement.
Le vent rentrait comme bon lui semblait dans le dortoir, les jeunes filles étaient toutes congelées, elles s’étaient toutes rassemblées, excepté une, pour se tenir chaud.
Le comble de la matinée, c’est que le château avait également supprimé la porte de sortit vers la salle commune.

L’une d’entre elle avait réussit à appeler son hibou, ainsi il ne restait plus qu’à attendre les incapables professeurs de l’établissement. Après une bonne demi-heure à se congeler sur les pierres préalablement refroidit par le château, les jeunes filles eurent le droit de sortir en balais.
Toutes ? Non une seule ne bougea pas….Elle avait eu, il y a à peine une semaine un accident de vole, il ne fallait pas lui demander de remonter sur un balais avant …..la st Valentin.

Malicia congédia le plus poliment qu’elle était capable le matin, lorsqu’elle était mal réveiller, les septièmes années et les professeurs qui avaient été les chercher.
Elle leur dit simplement qu’elle trouverait un moyen, et pour appuyer ses paroles le château referma de pierre la porte qui était sans porte.
Malicia sortit un merci inaudible, elle était vraiment pas prête pour remonter sur un balai, elle se souvenait de la chute, et s’était assez pour la refroidir du mot balais.

Le château lui permis de sortit du dortoir, avec sa couette et ses affaires, seulement Malicia ne savais pas où ça la mènerait…dans la grande salle ? dans une simple salle ? dans la salle de bain des préfets ? dans une réserve miteuse et poussiéreuse ?
Vivement que tout redevienne comme avant, comme lorsqu’elle se baladait de 6h à 7h…qu’elle prenait un déjeuner aux cuisines, qu’elle remontait dormir une heure, et qu’elle courait après sa salle. Ca c’était le bon vieux temps, un temps où tout était normal au château.

Malicia poussa la porte, qui se pressentait à elle, elle était anxieuse, des souvenirs de son escapade avec une miss Serpy, lui rappelaient que le château avait l’âme d’un enfant joueur…
Elle jeta un œil et lâcha sa couette, elle se retrouva en joggings et en débardeur, la porte menait à la bibliothèque. Malicia bouillonnait de rage à l’intérieur, mais elle intériorisa tout, elle entra dans la bibliothèque, et en sortit aussi rapidement. L’avantage c’est qu’à 10 mètres il y avait la salle de bain des préfets.

Elle s’habilla, se lava, et se calma durant le temps, qu’il lui restait avant d’aller en cours d’études d’attarder mental. Elle repris son sac à bandoulières où maintenant il y avait un parchemin, une plume un peu d’encre, et son pyjama.

Elle s’arrêta devant le dernier miroir de la salle, s’étira un grand coup pour se réveiller, mais son ventre l’arrêta rapidement.
Elle avait faim la demoiselle, avec sa main valide, car il ne faut pas oublier qu’elle a encore son petit bras casser, elle trouva dans son paquetage un muffin au chocolat noisette.
Le temps commençait à presser, elle aurait du déjà prendre place dans la salle du troisième étages…
Dégustant tranquillement son muffin, elle marchait direction la salle d’Etudes des Moldus. Une fois arriver, elle poussa la porte, et pu voir que le professeur n’était pas encore là.

Elle soupira pour la seconde fois de la matinée, cette journée allait être sacrément longue. Elle pris une place au fond de la salle prêt des fenêtres, où elle pourra sans soucis rédiger son devoir d’histoire de la magie à rendre cet après midi.

Une ou deux minutes après s’être assis, Malicia remarqua qu’il y avait des élèves dans la classe, où pour être exact, il ne manquait que le prof dans cette classe. Mais quand on parle du loup on en voit la queue…bien que là se soit le nez.

« Bonjour à tous, je vous prie de m’excuser pour ce retard, j’ai eu un problème de voiture »

-Mais bien sure, marmonna Malicia pour elle-même. Elle connaissait les excuses bidon, des vrais en matière de retard, et la façon dont se fût dit….c’était du pipo.

Sujet: Re: Premier Cours Lun 10 Mar 2008 - 17:43

Calaelen se réveilla à l'heure ce matin là, ce qui constituait déjà un bon début. Jetant un rapide coup d'œil à son emploi du temps, il remarqua avec joie qu'il ne commençait pas avec le cours de botanique, comme la plupart des mâtinés… (Non pas qu’il est une dent contre la matière, mais disons que les cours là bas sont plutôt risqués…) il commençait cette journée par une option facultative, et cette option n'était autre que l'étude des moldus.
S’il avait choisis cette matière, c’était surtout pour avoir la définition exacte d’une "spatule en bois". Et oui, après s’être tant de fois taper sur les doigts par la bibliothécaire moldu de sa ville (Oust ! Je ne suis pas fabricante de spatule, encore moins en bois ! Ici, je propose des livres L-I-V-R-E-S jeune homme ! Du balai.), le suspense de la cuillère plate n’était pas encore résolu.
Mais pour faire bonne figure, il avait raconter à son paternel qu’il aimerait savoir un minimum le mode vie qu’employait sa mère, même s’il le savait de part ses petites excursions dans le monde moldus et puis pour être franc, ne l’ayant jamais connut, il s’en fichait un peu.
Bref, trêve de parlote, revenons à nos sorciers.
Très vite, le blondinet s'habilla, revêtant l'uniforme qui lui était à présent familier, et descendit prendre un léger petit-déjeuner, sans oublier de faire attention à ne pas réveiller ses camarades de dortoir, qui dormaient encore à poings fermés.

Le repas fut vite avalé, il avait juste picoré par ci par là quelques miettes de gâteaux fruités.

- Hey les gars v’nez voir ! McGonagall est encerclée par 6 armures dans le hall !

Une bonne majorité des Serdaigle partirent au courant vers la sortie du réfectoire, suivie de près par les autres maisons, curieuses de voir ce qui se tramait.
Calaelen soupira, avala une gorgée chlorophyllée et s’allongea sur le banc maintenant vide, les mains croisées sous sa nuque. Il n’était pas fatigué, ne s’ennuyait pas. Il était juste nostalgique de sa vie à Londres. Il repensait aux meilleurs moments de sa vie, les quelques passés avec son père, ceux dans sa petite école pour sorciers de poche, d’autres dans ses songes les plus fous…

- Calaelen, bouges tes fesses de blond pas finis et file en cours ! Déjà qu’on est à la ramasse niveau points, tu ne va pas en plus nous en faire perdre pour ton retard !

L’interpellé ouvrit les yeux mais ne vit pas la fille qui venait de parler. Elle était à sa gauche et ne pouvait donc pas la voir. Il tourna la tête, mais ne vit qu’une chevelure brune se faufiler entre les tables. Las d’être si souvent rappelé à la réalité, Calaelen soupira, une fois de plus (je crois que le prix du meilleur soupirateur devrait lui être accordé nan ?), attrapa son sac et s’exécuta. Sa salle de classe se trouvait 3 étages plus haut et s’il avait de la chance, le château dormait peut être encore… Donc qui dit pas de crasse du bâtiment dit arrivage à l’heure en cours.

Certains connaissent ma perversité/sadicité (à vous de voir) à faire galérer un peu mes perso’… Mais comme je suis un poil fatigué, je vais m’abstenir de faire intervenir un monstre des falaises tout droit sortit d’un placard à balais mal fermé.
Donc on va dire que Calaelen, probablement sous l’œil attentif d’un farfadet irlandais, arrive sans ennuie dans la salle d’étude des moldus.
Il ignora comme il sait si superbement le faire les élèves présents (d’ailleurs, ceux-ci ne l’on probablement même pas vu rentrer) et ne vit d’ailleurs même pas une des deux Serpentardeuses des cuisines.
Il s’installa vers le milieu, un peu à l’écart pour ne pas trop bouleverser ses habitudes et patienta jusqu’à l’arrivée de l’enseignante, qui ne tarda pas…

[638 mots]

» premier cours
» Votre premier cours.
» Premier cours - Première année
» Le premier achat de Morgane
» 2e cours