Collocation inter-maison [Prio Sebast & Mali]

Tout c'était passé relativement vite, un gamin était passé, il avait crié, dit qu'il allait chercher pompom, et en moins de temps qu'il n'en fallu pour le dire, Pomfresh était là. Elle était classée, N2 des pires cauchemars de Malicia. La jeune fille tout en soutenant le blessé, essaya de contrer la miss infermière, mais rien n'y fut, elle s'endormit en un coup de baguette, s'était finis.

Malicia tomba, tomba et tomba encore dans un gouffre profond où seule elle était témoin du présent. Elle se sentit légère comme une poussière, rien de l'empêchait de vivre, rien ne la retenait ici bas. Elle était morte, c'est ce qu'elle crue pendant une dizaine de minutes tellement le bien être qui l'imprégnait était puissant et enivrant. Comme la première fois, où vous toucher la main d'une personne qui vous plait, le frisson qui vous parcours le corps, la plénitude à son paroxysme. Elle était juste bien.
Elle ouvrit les yeux, elle était dans le parc, le parc de Poudlard en été, les arbres étaient en fleur, l'herbe était d'un vert chatoyant, et les élèves riaient. Certains c'étaient lancé dans une bataille d'eau, d'autre révisait le rattrapage de leurs Aspic, ou se courrait après. De loin elle vit une tête blonde, elle le connaissait, il n'avait pas changé depuis qu'elle l'avait vu. Elle sourit, ce garçon elle l'aimait bien au fond, il était maladroit envahissant, mais il restait avenant et .......elle devait l'avouer sa peau était d'une douceur esquisse. Dans une atmosphère moins cordiale elle vue une de ses connaissance de Serpentard, plonger dans ses livres, mais lorsqu'elle regarda Mali' elle sourit. Malicia ne compris pas depuis quand étaient-elles amie?

En se concentrant la rouge or, compris ce qu'il se passait, elle voyait ces gens, il la voyait, mais les bruits les images n'étaient que des échos, il n'y avait rien de réel, les images semblaient celle d'un livre pour enfant, net et trouble à la fois. Seul l'imaginaire comptait pour en déterminer les traits exacts. Malicia décida d'entrer dans cette bulle, où tout semblait calme et réparer, elle savait qu'elle rêvait, alors pourquoi ne pas en profiter et céder à ses caprices, ses envies, ou ses désirs inavouables...
Une fois dans la bulle elle pût distinguer ses vêtements, un short en jeans et un débardeur un peu, large, et pour montrer son appartenance, le blason Gryffondor y était. Ses cheveux étaient de nouveau de couleur normale. Un bras vient lui chatouiller l'épaule, elle se retourna et sourit à son chatouilleur.

-Contente d'avoir finit l'année? lui demanda t-il
-Oui assez, on va tous pouvoir se reposer! lui répondit-elle. Vais-je vous manquez pendant l'été?
-Pas vraiment , se sera mes vacances! Lui répondit l'homme en riant.
-N'oubliez pas que j'ai deux ans encore....Deux ans d'enfer pour vous, à ce que je vois.
Le professeur sourit, lui frotta affectueusement la tête, et la rassura sur les dernier mots. Malicia lui fit un signe de mains et partie vers son amie. Toujours perdu dans les méandres des secrets de Poudlard, elle ne pouvait rien y faire son amie était une dingue de cours. Elle s'assit près d'elle sur une racine d'arbre. En jetant un œil au livre, la rouge or soupira.
-Tu sais que s'est finit, le château va mieux, et que l'on est en vacance dans une petite semaine? Demanda Malicia sans réel envie de connaitre la cause de l'acharnement de sa collègue.
-OUI!  Mais je dois rendre le livre avant de partir, alors il me reste QUE une semaine pour le lire!!!
-Hum, mouai. Tu vas faire quoi cet été? demanda Malicia sans avoir écouté la réponse précédente.
-Mali'! Je lis! dit désespérément la voix près d'elle
-Quoi tu vas lire tout l'été!!! Se choqua Malicia. Tu n'as vraiment rien d'intéressant à faire à part ça!
-Tu n'es pas possible toi!! Nan j'ai rien de prévue pour l'été, à part éviter coute que coute mes parents.....Regarde qui arrive... Sa camarde était trop heureuse que quelqu'un puisse venir, pour qu'elle même retourne dans ses occupations.
-Vient chez moi si tu veux, j'ai plus de parents, et une quinzaine de domestique rien que pour moi.....ils seront content quand je retournerais en cours, eux!  Le visage de Malicia s'illumina lorsqu'elle vit le possesseur de son cœur arrivé. Elle n'y croyait pas, ces derniers moi avait été, étrange....très étrange.
-Tu ne voulais pas me voir? lui demanda son petit ami avec un air de chien battu, en s'asseyant derrière la jeune fille.
-Si bien sur, mais tu avais l'air occupé à te faire courtiser par les autres filles....maintenant que tu es un héros, lui répondit Malicia avec son air fétiche.
-Et tu n'es pas jalouse? Cette fois il était un peu vexé, de l'indifférence de la demoiselle
-Nan pas le moins du monde.....lui répondit-elle, en lui prenant fermement la main, Mais tu m'appartiens maintenant! Elle lui souri, cela suffit pour qu'il referme son étreinte autour de la taille de sa demoiselle.
L'image devint flou, et un nouveau décor se planta devant la jeune fille, cette fois, c'était la fin, juste la fin. La remise des diplômes commençait, tous les élèves étaient en tenue de sorcier. Un sorcier était près d'elle, Il était grand et majestueux, rien à voir avec l'adorable garçon de tout à l'heure. Il l'embrassa sur le front discrètement et lui souhaita bon courage pour la fin de la journée. Sa main lui effleura les cheveux et le coup. Malicia prit place ensuite sur l'estrade avec le reste de ces compatriotes, les yeux rivés par cet homme mystérieux.
L'image se brouilla et là apparu la maison de la jeune fille. Le jardin était plein de monde. Malicia ignorait ce qu'il se passait.
-Malicia dépêche toi! je dois encore te coiffer!, lui cria une jeune femme devant elle.

Malicia se regarda dans le miroir. Elle était juste magnifique, grande, un visage de femme, des cheveux long, ses yeux étaient d'un vert émeraude, sa robe quand à elle était d'un blanc écarlate, peu bouffante, mais avec du volume. Un bustier épousait ses formes et les rendait parfaite. De fine perle brodé permettait à sa robe de scintillé, c'était son grand jour à elle. Mais qui allait-elle épouser?
Une fois prête, elle se prépara à avancer, sur les plus grandes allées du monde, la plus longue aussi. En levant les yeux sur l'élu de son corps, elle ne put que sourire à la vue de son futur mari. Il était beau grand, et animé d'une étincelle, une étincelle que mali' avait également.
Elle était prête à l'embrasser et celer à jamais leurs amours. Mais le destin n'en voulait pas ainsi, la jeune fille allait se réveiller, le rêve commençait à avoir des ratés. Ou c'est Malicia qui laissait parler enfin ses désirs les plus profonds, Le charmant Blondinet, laissa place à un brun ténébreux, puis à un jeune homme plus jeune qu'elle, puis dans un brouillard qui s'épaississait, elle vue le regard hautain mais non moins craquant de son pire cauchemars........, le rêve s'effaçait et...le baiser fut pris par une chevelure verte.
Une décente sans fin empara la jeune fille, et elle atterrit sur le lit de l'infirmerie. Où elle eu du mal à réalisé ce qu'il s'était passé. Elle cria dans son atterrissage, ce qui attira la geôlière de ces lieux. À cette vue Malicia ne put y étouffer un cri, ce n'était pas possible, à chaque fois qu'elle venait ici, des bribes de rêve complètement délirant, lui revenait à l'esprit!! Elle et Matéo, marié, Sebast et Damien près à l'embrasser, Rogue qui l'embrasse sur le front......et KAY!!!!
si elle pouvait....elle se fracasserait le crane!!!
Elle tenta de se lever mais son corps était courbaturé par la journée précédente. Elle jeta un coup d'œil au garçon qui était près d'elle, il avait l'air, mieux, mais dormait encore profondément.

-Il va mieux? demanda Malicia bien déterminé à sortir de cette prison. Mais la geôlière n'était pas de ce point de vue et la menaça de la cloué au lit avec des sortilèges jusqu'à ce qu'elle décide de sa sortit. Malicia abdiqua non sans injure et grognement, mais elle était à l'heure qu'il est, incapable de sortir.

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ps: vous connaissez tous les personnages :p

Malicia s'inquiétait de l'état de son voisin de chambre. Il avait été sérieusement amoché, et son état psychologique en était des plus perturbés, ce qui se comprenait avec l'épreuve qu'il avait subit. L'infirmière ne la rassura pas, mais l'invita fortement à s'empoisonner et se nourrir. Si seulement son corps n'était pas aussi douloureux et affaiblis, elle se serait enfuie!

Les blessures de la veille, en plus de son état de fatigue générale, et des blessures qu'elle avait eu ces dernières semaines entre la sortie avec Matéo, les chutes avec Rogue, les péripéties continuelles du château, sa ballade avec Kay...la jeune femme était simplement fatigué, et ses blessures actuelles ressortaient ses blessures passées. Peut-être que sa geôlière avait raison, un peu de repos ne lui serait pas néfaste.... Malicia soupira, mais demeura assis, se rallonger lui demandait un effort considérable, ses riens lui faisait mal, et assis elle restait éveiller encore un peu....

Elle repensait aux différents rêves qu'elle avait faits, ils étaient vraiment très étranges! Etrange c'était aussi le qualificatif de la visite qui lui était honoré. Dans un premier temps elle vu un bouquet, seulement un bouquet dans un vase personnalisé à son prénom....Elle sourit à la vu des fleurs elles étaient magnifique, et leurs aromes embaumaient déjà le lieu de sa pénitence. Lorsqu'elle vu le porteur de ces fleurs, elle se figea légèrement, rien ne pouvait la surprendre plus que ça! Elle qui pensait ne plus le revoir,....il était là gauche. Il lui fit la bise après avoir posé le bouquet sur la table de chevet. Elle le regarda prendre une distance raisonnable et lui posé des questions.

Elle avait sentit son teint viré au rouge, entre la visite, la gentillesse qu'il faisait preuve et ses souvenirs de rêve, la dernière fois qu'elle l'avait vue, elle se sentait, mais alors, pas du tout à l'aise!!! Elle s'était joué de lui, en le quittant la dernière fois. Et ce geste des plus anodins pour elle, avait agit dans son subconscient! Elle savait comment fonctionnait les rêves, elle avait cherché leurs fonctionnements après le dernier rêve bizarre qu'elle avait fait avec Rogue. Par conséquent elle savait, que ces rêves crées par l'inconscient était du à des souvenirs fort et récent. Les demandes en mariage de Matéo, avait créé le décor sur ce thème dans le rêve de la demoiselle, la proximité de Sebast en avait fait l'un des personnages, les aventures avec rogue et Kay également, quant au petit Gryffondor, cela était peut-être du au fait qu'elle l'avait bousculé quelques jours plus tôt. Le fait d'avoir rêver de sortir avec Matéo, venait simplement du fait qu'elle l'avait embrassé sur la joue lorsqu'elle l'a quitté, et l'allusion de Serverus Rogue. Tout comme la discutions que les deux préfètes avaient eu quelques jours plutôt, lui avait permis de créer une vrai amitié avec la Serpentard dans son rêve. Le subconscient permet d'extrapoler la plus part des souvenirs, de manière parfois involontaire.

Malicia mis du temps à se reprendre, ce qui surement fit sourire le blondinet. Elle lui parla finalement, de manière la plus neutre et naturelle possible.

-Je vais bien, ne t'inquiète pas.

Elle savait pertinemment que c'était faux, mais, elle ne préférait pas attirer son attention. Elle se tourna vers les fleurs. Elle maintenait son bras casé au plus proche de son ventre et ainsi essayait de maintenir ses cotes, elle les sentait....peut-être en avait-elle une fêlé. Ce ne serait pas étonnant, vu le vol plané qu'elle avait fait au dessus du Serpentard. Mais sa colère contre l'infirmière...ne lui avait pas fait ressentir avant. Elle ne put retenir une grimace lorsqu'elle se tourna.
Elle toucha doucement les fleurs, elles étaient simplement magnifique, c'était ses préférés, elle allait souvent vers les parterres de Poudlard, pour les admirer. L'odeur qui se dégageait de ces pétales était enivrante. Malicia ferma les yeux, ces odeurs lui rappelaient de bon souvenir.

-Merci pour les fleurs. dit-elle à l'attention de Matéo, gentiment. Comment as tu fait pour les cueillir? Elles ne se laissent pas faire en principe, encore moins en grand nombre!

Les pétales lui caressaient le vissage, et cela la chatouilla. Malicia se mit à sourire. Elle s'était calmer à la fois de son inquiétude, de ses rêves ou de la dragonne qui la surveillait à son bureau. En vouloir au jeune homme pour avoir arraché ces fleurs de leurs habitat naturelle était un sentiment qu'elle ne pouvait réprimer, mais elle aimait tellement ces fleurs, qu'elle lui en était à la fois reconnaissante.
Elle se sépara des fleurs, elle savait qu'elle pourrait en profiter plus tard, et seule. Elle se retourna vers le jeune homme qui lui en avait fait cadeau. Malicia était en tailleur, le bras sur le ventre, une fine grimace toujours sur son visage. À sa droite se trouvait les fleurs, et à sa gauche son poison et un menu repas. A l'heure actuelle elle n'avait pas faim, et encore moins soif. Elle finit par répondre à la deuxième question du jeune homme.

-Je me suis fait piéger par le château, les murs se resserraient sur moi, et j'ai trébuché sur Sebast. Je me suis écrasé par terre avec la vitesse de ma course. Il était déjà mal en point quand je suis arrivé.

Elle lui raconta sa mésaventure sans réelle émotion, cela devenait presque quotidien à la jeune fille de se faire piégé. Parfois elle s'en sortait bien, d'autre moins bien. Mais son inquiétude pour Sebast la trahissait quelque peu. Elle n'aimait pas l'idée que le château s'en prenait violement à des élèves au point de les rendre inconscient.
Par ailleurs, il lui semblait étrange que Matéo soit là. Cela faisait à peine 30 minutes qu'elle s'était réveillé, et ils avaient été trouvés tard dans la soirée. De plus, elle se demandait comment la relation avec sa sœur avait évolué depuis qu'ils s'étaient séparés. La rouge or se souvenait très bien du regard de la jumelle, lorsque Malicia avait murmuré quelques mots à l'oreille de son frère. Ce souvenir fit sourire Malicia, il est vrai qu'elle aimait embêter les gens qui l'entourait et les énerver, l'un de ses principaux cobaye était le professeur Rogue, et cela marchait bien la plupart du temps.

-Comment tu as su que j'étais là? Il n'y avait personne avec nous!

Puis pris d'un sentiment de curiosité incontrôlable elle enchaina.

-Comment ça va avec ta sœur?

En le regardant, elle arbora un sourire malicieux, elle lui fit signe de s'approcher, et lui demanda plus bas.

-Tu voudrais pas m'aider à sortir d'ici par hasard?



 1058

Lorsque Sebast reprit conscience, il se rendit compte qu’il n’était plus au château, ou alors ce dernier avait aspiré toute lumière environnante, le plongeant ainsi dans une noirceur sans nom. Se relevant en pestant contre cette maudite école, le serpentard se mit à tâter le sol, à la recherche de sa baguette ou d’un quelconque objet lui appartenant. Contrairement à l’entrée du sous-sol, la surface sur laquelle il se trouvait était lisse et froide comme le marbre ; il n’était donc pas au même endroit où il avait perdu connaissance. Marchant à tâtons dans les ténèbres qui envahissaient la pièce, le serpentard avançait sans vraiment comprendre pourquoi il s’obstinait à rester debout. Sans doute voulait-il rejoindre son lit afin de s’y morfondre avant de s’endormir, c’était la seule explication de plausible.

-Bon sang Sebast, ressaisis-toi ! Tu as d’autres desseins à accomplir, tout cela ne te ressemble pas…

Le chagrin ne s’en allait pas pour autant, l’envie de pleurer était toujours aussi intense ; la perte de son corbeau ayant créé un immense vide qu’il ne parvenait pas à expliquer. Il aimait son corbeau, c’était son ami, mais pourquoi lui donnait-il autant d’importance ? Plongé dans ses pensées, le sorcier marchait désormais sans avoir de destination en tête, concentré à s’auto-analyser.

*J’ai eu une enfance heureuse, je n’ai jamais manqué de rien et ai toujours eu ce que je voulais. A tel point que les autres enfants étaient jaloux de moi ; mais moi je m’en fichais, ça ne me dérangeais pas de jouer tout seul… De manière générale, la solitude ne m’a jamais dérangé…


…Et je ne vois pas pourquoi cela changerait maintenant…*

Un mot clé : Solitude.  

*Non, la solitude ne me dérange pas…Mais pourquoi me fait-elle si mal en ce moment même ? Tous mes plaisirs, je les ai vécus seul…Enfin, à ma première année à Poudlard, y’avait Crowak, mais ce n’est pas une personne, bien que je le considérais comme un allié.
Je ne fais pas confiance aux gens, je ne suis pas dupe, la société n’est qu’un ramassis d’individus hypocrites qui n’agissent que pour leurs propres intérêts. Mais pourrais-je seulement les en blâmer ? Je suis exactement comme eux,  à l’inverse que moi je l’assume, contrairement à eux…


…J’assume d’agir pour ma propre personne, je n’ai pas peur de dire aux autres que mes services ne sont jamais désintéressé, d’aimer quelqu’un juste parce qu’il flatte mon égo, combien même je sais  qu’il cherche à flatter le sien autant que moi…*

Un autre mot clé : Amour


Mais alors qu’il déambulait d’un pas vacillant sans autre but que celui de se comprendre lui-même, une lumière blanche l’aveugla, l’éblouissant de telle manière qu’il eut un brutal mouvement de recul, se couvrant les yeux à l’aide de ses bras. Lorsque la lueur se fit moins intense, le sorcier se découvrit le visage afin d’en connaître l’origine.
Il s’agissait  d’une jeune fille blonde  à la peau blanche, vêtue d’une simple tunique opaline beaucoup trop large pour elle. Incrédule, Sebast se frotta les yeux puis la regarda de nouveau.  
C’était une humaine, mais elle lui paraissait venir d’un autre monde tant elle était lumineuse,  tout ce qui émanait d’elle n’était que clarté, pureté,  et…amour ?

-Adam… Murmura-t-elle d’une voix remplie de tendresse et de joie, comme si elle ne l’avait pas revu depuis très longtemps.


Avant que le sorcier n’ait le temps de lui expliquer qu’il y’avait erreur sur la personne, la jeune fille se jeta dans ses bras pour se serrer très fort contre lui. Sebast profondément perturbé resta immobile, figé comme s’il eut été victime d’un sort de pétrification  il ne lui rendit pas son étreinte passionnée, et même s’il avait été en capacité de le faire, il ne l’aurait tout de même pas fait, le geste lui paraissant dénué de tous sens logique. Mais l’innocente jeune fille ne semblait pas se soucier de ce détail, et continuait de l’embrasser ardemment ; le serrant comme s’il eut été le premier et le dernier homme sur terre, le seul qu’elle n’ait jamais aimé. Il était son père, son frère, son fils, son ami, son époux, il était tous les hommes qu’une femme pouvait aimer au cours d’une vie, tous réunit en un seul.

-Mais…Qui es-tu… Balbutia-t-il, complètement troublé par cette manifestation de tendresse.

La virginale jouvencelle se détacha de lui, puis recula un peu afin de plonger son regard dans le sien. Sebast ne put empêcher ses pupilles de se dilater à la vue des deux saphirs que représentaient les yeux de la jeune blonde, de toute sa vie, et il en était certains, jamais il n’avait vu pareil éclat dans l’iris d’un être humain. Et alors qu’il nageait en pleine contemplation, l’émerveillement le submergea, telle la vague qui submerge le nageur imprudent, l’entraînant dans les abysses d’un monde qui lui était inconnu jusqu’à ce jours. Le son cristallin du rire de la jeune fille le remonta à la surface, cette dernière lui répondit alors :

-Tu m’appelleras Eve, et je serais en vie grâce à toi, parce que tu m’auras aimé.

-Je ne comprends pas…Pourquoi m’appelles-tu Adam ? Et où sommes-nous ?

-Parce que je suis née de toi, je suis la vie que tu désires créer, la seule et unique personne que tu chéris plus que ta propre vie.  Tu es actuellement en état d’inconscience, et même si je n’en suis que la manifestation, je suis belle et bien une vérité ancrée tout au fond de ton cœur, ta vérité.

Le serpentard voulait protester, qui pouvaient croire de telles inepties ? Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Eve posa le bout de son index sur ses lèvres.

-Reviens à toi…Sebast… Chuchota-t-elle en approchant ses lèvres de celles du jeune sorcier.


Sebast s’abandonna completement à elle et au baiser qu’elle lui donnait, n’ayant ni la force ni l’envie de résister d’avantage, comme si elle s’était accaparée de toute sa volonté par le seul fait de s’être approchée de lui. La douce humidité qui se fit alors sentir sur sa bouche avait un subtil goût de sel et d’eau pure, deux saveurs normalement diamétralement opposées qui se mélangeaient tout à coups, au détriment de toute la logique que le serpentard se vantait de connaître. Les yeux grands ouvert du sorcier daignèrent à se fermer au moment où il sentit au fond de lui que c’était bien la plus belle des choses qui lui fut jamais offerte jusqu’à ce jours.
Mais au fur et à mesure que ses paupières se refermaient dans son rêve, elles se rouvraient dans la dure réalité qui lui avait causée tant de torts.


Regardant autour de lui, il constata qu’il ne se trouvait plus face contre terre, mais confortablement installé dans l’un des nombreux lits de l’infirmerie, avec un repas et quelques potions à son chevets.
Il ne remarqua que plus tard que la gryffondor qui lui avait…Sauvé la vie ? A voir l’état ou elle se trouvait, elle devait avoir lamentablement échouée dans sa tentative. Elle était aussi accompagnée d’un élève de poufsouffle qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam ! Sebast estima qu’il n’avait rien à leur dire, et se contenta de se redresser tout doucement afin de s’emparer des médicaments que l’infirmière lui avait laissés, il devait se rétablir au plus vite.


Il espérait encore rendre la vie à son corbeau, mais pour lancer un tel sort, il était conscient qu’il devait être au mieux de sa forme…






[1238]

 

Malicia écouta attentivement Matéo, les explications sur sa sœur lui semblaient plus compréhensibles. Bien que sa culpabilité restait discutable, elle était désoler pour cette jeune fille, elle venait subitement de passé au second rang, son frère ayant prit la décision de vivre sa vie à lui et pour lui et moins avec elle. Même si il ne semblait pas peiné de cette soudaine séparation, sa sœur ne l'était peut-être, trop habitué de l'avoir avec elle, elle se sentait peut-être seule tout à coup. Malicia connaissait cette situation, la solitude était devenue une de ses amies depuis le début de l'année, même si elle était entourée de nombreuses personnes, elle n'était liée à aucunes par ce lien invisible qu'il soit amicale ou plus.
Matéo se mit à rire, lorsqu'elle lui demanda pour ses yeux de panda, elle s'en voulait, mais finalement à en voir sa réaction s'était bien inutile de s'en vouloir, alors se sentiments se dissipa. Action qui fût d'autant plus forte, lorsqu'il évita sciemment son regard pour ne pas y succomber comme les autres garçons! A la place de la regarder, il partit chercher à boire, et lui servit un verre, avec une forte intention. Du genre boit, où je te le fais avaler! Malicia abdiqua, puis elle avait soif, et à part les poisons de droite, il n'y avait rien à boire. Elle but quelques gorgées, l'eau était trop froide pour son corps encore endormi, alors une grimace se dessina encore.



- Je ne t'aiderais pas à sortir. Si sans glamour j'ai toujours l'air d'un panda, toi tu ressemble méchamment à un fantôme.

Il était décidément têtu, et ça tombe bien elle aussi! Elle ne lâchera pas le morceau si facilement, aussi impotente qu'elle soit à ce moment là. Mais elle ne pouvait plus compter sur lui pour ce coup là. Le plus surprenant, ou plutôt ce qui surprenait le plus la jeune enfant, c'était le changement spectaculaire, du jeune homme en quelques jours. Il était passé de hautain à gamin et là c'était un homme mature et gentil. Il avait étrangement grandit. Malicia après avoir entendu sa dernière phrase ne pouvait laisser une tel opportunité, de se moquer et de lui et d'elle même.

-Un fantôme! Ce n'est pas un compliment mais je le prends comme tel! J'aimerai bien être un fantôme et terroriser un maximum de gens. Lui dit telle en mimant les monstres de sa seule main valide, en riant. Quant à toi, je suis sur que des tonnes de filles te cours après, avec tes yeux de panda!! Autre que ta sœur.

La suite intéressa Malicia, plus sérieusement. Le secret de ces fleurs c'était d'usée de sincérité, juste de sincérité. La jeune rouge or en était capable. Les mots qu'il utilisa pour désigner de son attachement, effleurèrent la jeune fille, elle ne les compris pas dans leurs sens réel. Pour elle, elle était juste une de ses amies, une simple amie, rien de plus, donc elle ne se soucia pas du sens de ces mots. Mais elle se soucia de son vif intérêt à vouloir la tuer, en désignant les potions. Malicia lui répondit au tac au tac et avec vigueur.

-Tu veux me tuer!? La dernière fois que j'ai pris ces trucs j'étais.....incapable de maitriser mes gestes ou mes paroles, ni même mes rêves ou pensées! C'était juste horrible!

Elle avait dit ça des plus sérieusement possible. Néanmoins, elle jeta un coup d'œil au fiole, il est vrai qu'elle avait mal mais cette douleur physique n'était rien comparé à ce qu'elle ressentait à ce moment. En effet, l'odeur de cadavre de l'infirmerie, mélangé aux potions acide la rendait malade d'où son teint transparent. La dernière fois qu'elle avait été dans un endroit de ce genre c'était pour son grand père, où il avait agonisé pendant près de deux mois à l'hôpital. Cette odeur lui rappelait tous ses souvenirs, une boule s'était créé dans son ventre à son réveil et elle était des plus persistantes, l'odeur la rendait malade au point d'être au bord de l'évanouissement. Alors, ces potions, elle n'en avait pas besoin, la douleur physique n'était pas la plus puissante.

Le jeune Serpentard se réveillait doucement, Malicia le regarda. Un moment elle voulu lui adresser la parole, mais rien n'était utile à dire. Demander s'il allait bien était juste stupide, puisqu'il était plus blessé qu'elle et avait perdu son corbeau, donc à part se faire rembarrer, il n'y avait aucun intérêt à lui parler. Malicia regarda Matéo, et lui parla plus bas.

-Je suis surprise de ton changement, ta sœur doit l'être encore plus. Alors fait attention à elle s'il te plait, elle doit en souffrir.

Elle se leva vers les potions et choisi celle qui était antidouleur, elle en prit une gorgée, à forte dose celle-ci pouvait vous rendre comme un légume. Elle prit son sac, fit le tour du lit et se rapprocha de Matéo une seconde fois.

-Je vais allez au toilette, j'ai vraiment besoin de m'asperger le visage. Je vais en profiter pour remettre de l'eau dans les fleurs. Si elle te chasse d'ici là, sache que ça m'a fait plaisir que tu viennes.  Sur ce, elle prit le bouquet et l'embrasa sur la joue, avant de disparaitre par le rideau elle ajouta d'un ton neutre.

-Ce n'est pas la peine de revenir........puis plus naturellement et en souriant, je ne serais peut-être plus là.

Elle se retrouva dans l'allée centrale, son vase dans la main la besace sur l'épaule.  Le regard interloqué de l'infirmière l'obligea à s'arrêter. Elle lui fit signe de sa destination et ajouta

-Sebast s'est réveillé.

Sur ceux l'infirmière prit le chemin du Serpentard. Une fois l'infirmière aux soins du Serpentard Malicia pris le chemin non pas des toilette mais de la sortie principale, il fallait qu'elle sorte à tout prix, même celui de sa vie! Une fois les portes passés en quelques secondes, elle respira l'air pur et humide du château, son cœur rebattait normalement sa peau reprenait une couleur des plus naturelle avec son état, et sa boule au ventre presque plus grosse que son estomac disparut. Elle prit le chemin le plus court pour se reposer, elle savait que la potion antidouleur n'était pas éternelle, il lui restait moins de 20 minutes pour trouver un endroit où se reposer.

Elle entra dans une salle peu utilisé, le château lui ouvrit volontiers la porte. En entrant elle pu voir sa baguette sur l'une des tables. Elle en remercia le château et métamorphosa plusieurs chaises en gros cousin. Elle les mit près de la fenêtre que le château lui avait baissée, et elle s'assit doucement. Elle était enfin au calme et à l'aise, l'atmosphère de cette pièce, lui allait nettement mieux. Elle prit dans son sac la bague rouge et la remis à son coup, une chance qu'elle l'avait enlevé avant que l'infirmière arrive. Elle était en tailleur, l'une de ses mains tenaient le vase, les fleurs lui chatouillait de nouveau le visage en embaumant la pièce de leurs odeur. Le soleil chauffait son visage par la fenêtre. Elle souriait enfin paisiblement, sa main touchait délicatement le vase, elle sentait les lettres de son prénom sous son doigts.

-Il est adorable n'est-ce pas?



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