Le cours 2 [ouvert à tous vu le nb...]

Si vous voyiez seulement… seulement la verdure du paysage. Mais de si près, on dirait que c’est plus vrai. On floue tout le reste, tout ce qui dépasse notre champ de vision. La prairie pourrait finir de l’autre côté de la belle image que l’on contemple, cela ne changerait rien au réalisme de la splendeur que l’on peu voir… que l’on peut voir véritablement avec des yeux mi-clos. Regarder le vert, regarder la lumière, les petits éclats de verre. Admirer la splendeur d’un reflet dans du givre fraîchement posé.


Erich était agenouillé sur le gazon du jardin extérieur. Il pensait à un croissant. Il avait faim pour un croissant, mais son nez était enfoncé dans l’herbe givré du matin. L’hiver, c’est pénible avant même d’avoir commencé, du coup le professeur avait le moral un peu bas ce matin-là… XD Il cherchait son estomac au niveau de ses talons parce que Dumbledore, au passage lui avait dit cela en entendant son estomac rugir. Pour un ancien Gryffy il n’y avait pas de quoi appeler Merlin pour signaler un miracle, hein…

*Je peux pas avoir l’estomac dans les talons, d’habitude, il reste à sa place!*

Le professeur de botanique n’avait pas trouvé son estomac dans ses chevilles, ni même dans ses orteils! Le froid lui donnait des pieds engourdit, mais sans appétit. Il avait donc perdu son estomac O.o C’est pour cela qu’il le cherchait dans le gazon.



*Je sombre dans les vestiges des végétaux, leurs racines auront raisons de moi, de ma vie, de mon appétit de vivre…*

L’homme s’écroula de tout son long sur le sol frais, épuisé par la faim. Il n’avait pas bougé, il n’avait rien trouvé si ce n’était que le désespoir de manger quelque chose autre que de lécher les coquilles d’escargots qui passaient dans le coin (XD Spinner <3). Soudain, une mitaine indulgente lui frôla l’oreille droite. C’était pitoyable de le voir comme ça, tout mort à moitié de froid et de faim alors qu’à même pas 10 mètres d’où il gisait il y avait une porte qui menait au couloir de la Grande Salle u.u. Quelqu’un venait de déposer à côté de sa tête enfouie dans le gazon une assiette avec … un muffin --' bah oui, pas un croissant, mais tout de même, ça sentait…

*Les pieds!* (et oui, qu’est-ce que mon céphalopode va encore sortir… et reoui j’attribue cette espèce à ma membrane cérébrale… I’ll hook them all with my tentacles nouhahaha… bon si on continuait?)

Ses souliers avaient été posés également à côté de sa tête, voisin de la nourriture et venait doucement le confort et la chaleur. Cela prit quinze minutes au moins avant que l’enseignant trouve assez de forces pour relever la tête et voir le truc aux fruits posé tout près, mais ça ne prit pas 2 secondes que le dit-muffin avait disparu dans … Oh surprise! Son estomac! -____- La gentille personne était partie et Erich n’avait pas eu le temps de voir qui c’était. On peut donc supposer plein de choses! Mais je crois que Dumby avait rien à faire ce jour-là donc on va le suspecter en premier…

Résultat de tout ce train-train matinal? Il était à présent bientôt 13 heure et Mr Miller donnait un cour bientôt à toutes les années confondues puisque les serres étaient devenues limitées… Quoi, vous saviez pas? Château fou = restriction. Un bon matin, celui de la veille pour être précis, on était allé aux serres pour vérifier comment allaient les plants de Matricida Commune. Tout le monde connaît le sale caractère de ces végétaux-là qui n’est d’ailleurs pas de tout repos. Les plantes avaient donc décidé de jouer à faire des nœuds avec leurs racines. La choses auraient pu paraître anodine si elles ne s’étaient pas contentées de faire cette manigance au travers de toute la serre numéro 1! Démêler tout ça au peigne fin allait faire un super cours, Erich le savait. Même si la gargouille sur la poignée de porte lui avait dit que l’idée n’était pas des plus judicieuses. Et oui, cette chouette poignée de porte en forme de tête de pierre était devenue la confidente de notre cher professeur à défaut d’amis. On ne peu en vouloir aux autres membres du personnel, car après tout, même Erich ne voulait pas être avec lui-même, et il le mentionnait souvent.



Alors, le soleil était déjà bien haut dans le ciel, mais ne chauffait pas assez pour dire que l’automne était encore dans une santé flamboyante. Déjà les feuilles qui étaient par-terre, mortes, démontraient cette affirmation. Erich n’était pas le genre d’homme qui marchait avec les pieds durs… Il n’avait jamais été sévère au Château, sauf peut-être dans quelques rares délires. D’ailleurs, ce genre de transes devenait de plus en plus fréquentes, ce qui signifiait que son état ne s’améliorait pas avec le temps… dommage.

Mr Miller était donc toujours à l’extérieur de la serre numéro un, mais sur le moment, il était appuyé d’une façon détachée sur la porte de celle-ci. Il regardait sans vraiment regarder, les petites perles qui étaient tantôt glacées et qui maintenant fondaient doucement, s’allouant la luxure de dévaler le long des brins d’herbe, comme on caresse les cheveux d’un être cher. Toutefois, même si Erich paraissait immobile, à l’intérieur de sa petite tête gigotaient pleins de choses. Parfois il savait ce qu’il était en train de faire, mais dans le moment, fallait avouer que ça lui échappait. Soudain, un petit groupe d’étudiants arriva. Des amis sans doute. Ils riaient, mais quand ils virent le prof attendre dehors, ils s’arrêtèrent, indécis.

Qu’avait-il encore préparé celui-là?… Le murmures, le maître de Botanique ne les entendait pas ou plus. Tout comme la musique avait cessé de jouer dans ses oreilles. C’était agaçant dans le temps, mais maintenant, dans le silence et livré à son unique écho comme compagnie, il regrettais d’avoir jugé sans considération. Soudain, il y eut une sorte de fixe, la cloche du château résonna dans l’air et dans les montagnes encore, et encore….

Silence.

*Hein?….*

Silence tout simplement. Personne ne parlait, peut-être que la petite séance infernale leur avait déplu…

- Heu bonjour tout le monde.

Sa voix sonnait spontanée cette fois-ci, comme s’il venait de se réveiller…

- Nous allons rester dehors, le temps que je vous explique ce que vous devrez faire auj…

Fixe. Le professeur s’était tut. Voilà, c’était tout ce que pourrait en tirer d’équilibré… Certains jeunes continuaient d’écouter, laissés sur leur faim. Mais tous étaient naïfs, Erich sombrait à nouveau, mais pas dans une crise, non, simplement dans ce qu’on pourrait qualifier de son « état normal ».

- La saison meurt, tout le monde!!! Qu’est-ce qu’un saison? Pourquoi est-ce si important?

La question était vague ou plutôt trop générale et posée hasardeusement. N’importe qui pouvait y répondre dans leur tête comme dans leur cœur, ça dépendait du niveau de l’interprétation. Erich avait la bouche entrouverte, signe caractéristique. Il aurait aimé dire aux enfants présents quelque chose d’important. Quelque chose qui les ferait grandir et apprendre, mais tout ce qu’il trouva à rajouter fut quelques paroles sans véritables significations.

- Vous pouvez tester le sol frais. Vous sentirez le froid entrer en vous, mais encore, il n’est pas assez tôt pour tout saisir, la froideur est une chose qui s’échappe avec la lumière.

Il regarda l’étoile de la Terre. Il détoura les yeux tout de suite après parce que ça lui fit mal aux yeux…

[hj: désolé pour le petit délai, j'éviterai à l'avenir ^^, merci Dam pour le devoir ]

En s’éveillant ce matin là Abby était de joyeuse humeur.
Aucuns soucis du château dans la nuit, pas de problème au réveil, pas de salle de bain capricieuse, pas de coups d’éclats, pas de disputes, pas de rouspétages…
Bref un bon début de journée !
Apprêtée pour affronter un autre jour en ce bas monde, la blonde avait débuté sa journée par un déjeuné copieux puis elle s’était rendue en cours avec le sourire.
Même pour un cours d’histoire de la magie oui ^^
A la récréation de dix heures la jeune fille resta dans les escaliers à admirer ceux-ci qui jouaient avec un lot de première année. Vu de loin les petits dégringolaient d’un escalier à l’autre, un coup sur les fesses un coup debout… Mal de mer garantie.
La matinée continua avec deux heures de méta assez barbante, mais le calme tout relatif qui régnait sur le château relaxait et évitait à la Poufsouffle de craindre le pire comme à chaque jour.
La sonnerie annonçant la fin de ce début de journée retentit et la jeune fille gagna la grande salle sur un nuage, espérant que cette paix instaurée allait durer.
Assise à sa table, Abby fixait un plat d’haricot peu captivée et sans appétit.
Comme un truc qui la titillait au fond sans savoir quoi, un petit truc qui ternissait sa joie.

"...En plus personne à vu M’sieur Miller depuis ce matin, y aura peut-être pas cours !"

C’est là qu’elle comprit.
Des bribes du dernier cours revinrent, l’homme sur la table, les sorts, le débit de parole qu’elle ne suivait pas, les élèves par terre ou arrosés…

* NAOOOOOOON PAS BOTAAAAAAAAAA ! *

Voilà pourquoi le super château lui avait accordé une matinée de grâce.
Elle avait botanique dans une demi heure et Merlin seul pourrait dire ce qui allait arriver.
En faite nan, même Merlin ne pouvait prévoir le comportement de leur étrange enseignant.
L’appétit coupé la demoiselle quitta la grande salle son sac sur le dos, elle dut passer à son dortoir pour changer le contenu du sac d’ailleurs. Après quoi elle gagna le parc avec une mauvaise volonté évidente. Faut dire qu’il ne faut pas grand-chose pour la perturber la pauvre.
Elle avait déjà une peur panique de Rogue, maintenant elle évitait aussi le prof de Bota quand par hasard elle le voyait déambuler dans le château.
Elle respira l’air frais avec plaisir et elle laissa ses pieds la mener jusqu’aux serres.
Elle n’était pas tellement en avance finalement, il y avait déjà quelques élèves dans le coin.
Puisque tous était du côté de la number one, Abby se glissa dans les rangs en soupirant d’avance, essayant sans y parvenir d’imaginer la prochaine lubie qu’ils subiraient.
Paranoïaque elle ? Probable ^^
Enfin elle eu la vue de leur prof contre la porte, la demoiselle fronça des sourcils.

* On fait cours dehors maintenant ? Alors que ça caille heu !!! *

Le bonjour normal la fit sursauter, elle répondit d’un mouvement de tête en se planquant derrière la grande armure (Un élève grand et costaud, pas une vraie armure hein !!!) qu’elle avait repérée à sa gauche. La suite la laissa pantoise.
Ils allaient donc rester dehors pour le moment, et elle avait rêvé ou il venait pratiquement de leur dire qu’ils pouvaient s’installer sur le sol quasi congelé ???
Bien cachée derrière le grand type non identifié, elle ouvrit la bouche pour parler mais se retint…

- Alors on va faire quoi m’sieur ?!?

Hé ben non elle ne se retient pas. Y a des jours faudrait rester au lit, même si le lit en question vous menace d’écrasement, ça vaut mieux.
La blonde se fit toute petite et ferma les yeux en attendant, espérant tout de même que le prof avait entendu et qu’il allait ainsi revenir au cours et non aux saisons dont elle se fichait un peu pour le moment.


[653 mots]

Erich Miller était toujours adossé à la porte de la serre numéro 1. Cette serre était impressionnante dans les mesures où ses dimensions venaient rivaliser avec celle du jardin de Poudlard… également hors service pour des raisons, cette fois, non associée à la tendre ivresse du château. En fait, il y avait de cela à peu près une semaine, un petit de première année voulait se croire bien malin en reliant un conduit des toilette au drain qui irriguait tranquillement les diverses plantes qui malgré le froid de la saison morte… avaient encore besoin d’eau. En effet, le jardin de Poudlard abritait une petite merveille assez rare, soit un spécimen de plante à feuilles en forme de bananes qui était plutôt rare. La légende que tout le monde connaissait à propos de ce mystérieux arbuste entourait quelques fameux personnages dont les noms différaient selon la version, mais la personnalité de ces présumés héros, elle, ne dérivait pas! Toutefois, là n’était pas l’objet du cours, car l’arbuste Banalustre avait survécu au mauvais coup, mais tout le jardin était à récurer… Un chance que c’était le petit voyou qui devait s’en charger, et sans aucune aide magique en plus afin que tout cela lui serve de leçon….

Nous en étions donc à parler de nos belles serres aussi lumineuses et spacieuse qu’un véritable jardin, mais intérieur, ce qui accordait la possibilité de contrôler les biosphères rectangulaires entourées de vitres. Cela dit, seule la serre numéro 3 était strictement interdite à tous les étudiants, même le professeur lui-même avait certaines craintes à s’y aventurer, et il devait en plus toujours y aller accompagné d’un autre enseignant… comprenez que c’était surtout pour sa propre sécurité ><…

Citation :

- Alors on va faire quoi m’sieur ?!?

-Vous êtes?

Sortit subitement de sa lune en plein jour, l’homme à la tignasse blonde regarda son interlocutrice, mais également tous les environs de son champ de vision. Des individus étranges venaient de se placer un peu partout autour de lui. Certains parlaient même! D’autres aussi semblaient prendre leur aise facilement, daignant bravement placer leur arrière-train sur le sol frais… ^^

*Ha oui, mes élèves…*

- Vous êtes mes élèves!

Erich était content de se rappeler de ce détail. C’était tellement plus facile à Poudlard que dans le vrai monde. Quoiqu’à la vue des fêtes qui s’approchaient à grands pas, les choses devenaient de moins en moins simples tout compte fait. Les rumeurs circulaient au niveau du corps enseignant. Et on voulait le mettre à l’épreuve peut-être, histoire de voir s’il était encore en mesure de prendre soin d’un groupe de jeunes étudiants. Cette idée fit l’unanime, le lendemain Dumby avait pris la faveur du jeune enseignant de Botanique et avait dit qu’il était pleinement capable de remplir ses fonctions et qu’il allait d’ailleurs s’occuper d’une activité sous peu.

Il aurait bien aimé participer à cette activité en fait… mais il ne savait pas trop en quoi elle consistait… Il aurait aimé que le papy qui lui faisait toujours des clins d’œil lui dise plus de choses… mais des choses moins compliquées à retenir parce qu’il avait déjà oublié. Les paroles s’envolent…

- Mais c’est ce qui donne des ailes à la musiques, braves gens, le fait que les choses volent là… mais on peut pas toujours les voir… Il faut savoir regarder avec des yeux fermer parfois. C’est comme si vous étiez devant une grande montagne où le sommet est caché par un nuage. Fermez les yeux, et écouter avec vos autres bons sens! L’image sera réelle alors, mais elle sera encore plus vraie que la simple vision d’un sens prédéfini!

Le professeur était repartit dans un de ses monologues, mais le cours ne faisait que commencer. Aujourd’hui, comme il l’avait dit, ils avaient beaucoup de travail à faire!

- La Matricida Commune! Elles sont un peu coquines en cette saison, car elles sont très instinctives. Quelqu’un saurait dire pourquoi?

À faire des cours de timbrés, on vient par en perdre son latin probablement =) [de rien pour l’indice ^^]. Pourtant la chose était bien simple, bien évidente! C’était aussi remarquable qu’un cheveux sur la soupe! Qu’une mouche dans une cafétéria, ou encore, aussi évident que les changements climatiques. D’ailleurs, parlant de ses changements au moment où on se parle, l’année était en pleine mutation : elle allait faire une transition entre la saison qui mourrait et celle qui était depuis longtemps enterrée sous des tonnes de neiges qui allaient recouvrir tous les environs du magnifique, mais fou, Château de Poudlard. Pour faire une histoire courte xD, on était en automne déjà (et oui je sais on a pris un peu de retard… ). S’installant sans faire trop de cérémonies, à part le tapis de feuilles mortes qui était une nécessité pour son confort et la commodité de la saison, l’Automne accueillit les braves gens qui était dehors encore en susurrant un petit souffle assez frais qui fit frissonner un peu tout le monde et pâlir le soleil.

Dans cet air rafraîchi, le professeur de botanique, rappelons-le, qui était un jeune homme à peine engagé dans la vingtaine donc qui ne connaissait que trop peu de la vie… surtout si on en jugeait par ses facultés mentales du moment, venait de poser une question qui lui semblait bien simple et évidente, et aussi… pour une très rare fois… censée! O.o Mais bon avec les créatures qui s’étaient attroupées autours de lui, il allait donc devoir user de diplomatie… Il allait devoir se montrer persuasif et très clair. Il sortit sa baguette et se fit apparaître une tasse de café.

- Ha non, c’est vrai, ça ce n’est que l’habitude…

Il avait parlé à lui-même et avait tendu la tasse à une fillette de Serpentard qui était assise pas très loin de lui. Il n’avait pas besoin de cette tasse de café, du coup, il fallait qu’il la donne à quelqu’un d’autre. Ça aussi c’était évident et très simple pour lui. L’homme aux cheveux de pailles se releva alors une fois qu’il fut débarrassé de son élément de cuisine. Il utilisa à nouveau sa baguette magique et fit apparaître un gros chapeau haut-de-forme sur sa tête, cachant à moitié ses yeux dans un ombrage qui se voulait mystérieux. Ses yeux démentiels ainsi cachés, Erich avait presque l’air d’un politicien et d’un jeune homme normal… C’était d’ailleurs l’effet qu’il recherchait. Pas d’avoir l’air normal, parce qu’il ne savait même pas qu’il était plutôt dans le genre énergumène, mais il voulait avoir l’air d’un homme de parole libre pour pouvoir ce montrer plus « diplomate » ^^.

Il lança un regard circulaire comme une scie à la classe qui n’était pas en fait, une véritable classe puis qu’ils se retrouvaient tous à l’extérieur des serres, mais bon. D’ailleurs, c’était assez étrange que tous les petits humains autour de lui n’aient pas pensé à le questionner sur le sujet, ou même qu’ils ne semblaient pas plus étonnés que cela d’être dans une telle condition… Le professeur avait-il déjà éclairci ce point-là précédemment? Il ne s’en souvenait plus en tout cas, mais il allouait ce succès à la bonne impression qu’il devait faire avec son nouvel accessoire de mode.

Soudain, son regard s’arrêta sur une élève qui portait des couleurs vertes sur son uniforme. Cette enfant, ou adolescente,… tout ça avait tellement peu d’importance aux yeux du maître de botanique…, avait illégalement une tasse de café dans les mains!

- Par la barbe de mes orteils! (bah ouais…Erich était un peu soufflé au niveau du cerveau…) Miss Cheveux-Turquoises, les breuvages sont interdits dans mon cours à moins qu’ils ne soient à l’usage des plantes! è_é

Erich croisa les bras mais ce n’était pas tout! On décidait de jouer les rebelles aujourd’hui ou quoi?! Il avait vu une Serdaigle tourner la tête à gauche et à droite. Elle essayait sans doute de tricher (xD genre mdr)! Bah oui, ce n’était pas tout le monde qui était en mesure de répondre à sa super question, c’était évident alors que les plus scrupuleux criminels essayassent de trouver quelconque échappatoire afin de s’élever dans la gloire et la richesse! Mais encore une fois, Erich et son flaire de détective hors-paire… de chaussettes… venait de triompher du vice… le croyait-il, et venait de démasquer l’ennemie!

Le professeur s’était précipité sur la pauvre petite élève qui devait être à peine en première année en plus et lui avait agrippé les cheveux afin d’immobiliser sa tête. Toutefois, elle lâcha sans doute un hurlement, ce qui rendit monsieur Miller encore plus ahuri et susceptible. Le clame avait basculé dans une dimension où il devenait alors anarchie, folie et paranoïa! Le mal et le vilain étaient partout, dans les moins yeux qui le regardaient avec étonnement. Erich percevait cet étonnement comme étant de la malice, de la perversion à la limite, du sadisme même! Ils le torturaient tous du regard, ils le défiaient lui et son sang qu’il devait garder froid! Tous les petits démons s’étaient rapproché de lui, et c’est alors qu’Erich réalisa qu’il était assis sur l’un d’eux. Il bondit d’un saut… cette fois, ce n’était plus des analogie ou des métaphores qui rendaient le professeur de botanique un peu givré… non, cette fois il était proie de véritables hallucinations puissantes! Cernés dans un coin, entre les démons alignés devant lui et la porte qui était fermée derrière lui, le professeur sortit sa baguette en signe d’ultime défense.

- Arrière, villes créatures! Vous ne m’aurez pas! Non, je ne suis pas méchant! Je n’appartiens pas à votre monde!

Erich ferma les yeux et tout vacilla autour de lui. Il était tombé sans connaissance… XD[quelle belle façon de finir un post ^^]


[Ha et je veux savoir aussi pourquoi Erich est directeur des Pouffy!!?? O_O]

Luna avait encoreréfléchie un bon moment à la question posée par le prof, mais ses pensées furent interrompus quand le professeur fit apparaître une tasse de café et la donna à une élève de 5^ème année qui s’était posée au sol. Celle-ci avait réagi avec un air étonné mais semblait bien aimer ce gentil cadeau de Mr. Miller. Ce dernier semblait par contre avoir oublié l’offre qu’il avait fait quelques minutes plus tard et l’avait engueulé. Si cela aurait été la seule chose qu’il avait faite. Il se dirigea donc vers la jeune fille et lui tira les cheveux Oo.
Luna observa cette scène qui semblait bien marrante mais la pauvre serpentard tout de même ! Quelques élèves se mirent à rire et d’autres essayaient d’aider l’élève mais tout geste s’arrêta lorsque le prof tomba sans connaissance. La fille aux cheveux turquoises dit alors qu’elle allait chercher de l’aide et partit d’un pas rapide.
Maintenant les élèves tournaient le regard dans tous les sens, d’autres prirent leurs affaires et partirent lentement, et uniquement un petit groupe d’élèves (dont Luna) s’assembla autour du prof. Quelques uns marmonnaient ou le tappaient un peu du pied (xD) mais personne ne sut vraiment quoi faire. Alors ils décidèrent d’attendre, la 5^ème allait souvent revenir bientôt mais quand Luna regarda sur sa montre une bonne demi-heure était déjà passée. Personne ne voulait faire quelque chose ? Car apparemment, le prof n’allait pas se réveiller et la jeune fille n’allait pa revenir. Luna s’approcha donc du prof reposant sur le sol et se baissa pour lui mettre quelques claques (xD). Celui-ci fit quelques gémissements mais ne se réveilla pas.
Sur ce, de plus en plus d’élèves partirent et autour du prof ne restaient que elle et 4 élèves.. un de la 1^ère année, poufsouffle, deux de la 2^ème année (Serpentard et gryffondor) et une de 5^ème année, serdaigle. Car ceux la semblaient tout simplement vouloir observer ce qu’il se passe, Luna décida de faire apparaître un verre d’eau glacée… elle avait lu cela quelque part dans un des livres … bref, peu d’importance. Elle jeta l’eau dans le visage du prof, espérant qu’il allait tout de même se reveiller un jour -__-



[HJ:dsl pour ce post plutot nul, mais 'faut bien que ca continue un jour >

Le froid, une vague submergeante, le repos qui s’y dissout complètement telle une peinture qui s’estompe après un long séjour sous la pluie. Cette fois, l’orage avait éclaté sur la tête de notre enseignant favori… hum hum, mais était-ce une bonne chose? L’eau, à peine en contact avec la sommet de son crâne, avait eu l’effet de cristaux de glace, et c’était au travers de ses pupilles extrêmement dilatées et entourées d’un iris essentiellement jaune que l’on pouvait voir la folie, la raideur, la surprise et aussi la totale incompréhension. Mais qui pouvait bien lui en vouloir? Il fallait toujours pardonner à cet individu qui trop souvent attirait méfiance (ou mépris), faute de pouvoir faire autrement…

Tandis qu’il était dans le pays des songes et qu’il courrait après une tignasse mobile et turquoise, il passait ses mains devant lui, essayant de rejoindre ce qui était inaccessible, comme de l’aide par exemple. Il courrait, mais vous vous doutez bien que l’effort physiques, et/ou mental avait été trop violent pour notre homme qui pourtant, mis dans de meilleures conditions, pouvait avoir une forme d’athlètes. Mais les jours, la maladie et le fait de sombrer de plus en plus dans l’amorphie, avait eu un peu raison de ce sorcier qui n’avait peut-être plus aucun avenir raisonnable devant lui. Oui, l’état de Mr Miller semblait se rétrograder de plus en plus, au fur et à mesure que ses souvenirs se dissipaient, un peu comme si à chaque vague, c’était le tableau de sa propre vie qui se faisait diluer. Les mémoires plus fades, les ombres de quelques pensées, restaient pour notre homme que quelques réflexes basés sur un mode de vie qui était dorénavant passé depuis longtemps, des réflexes impulsifs et qui malgré l’innocence de la personne qui les posait, avait un fond de violence… Qui était donc Erich Miller de toute façon? Personne ne pouvait vraiment répondre, même sa famille qui dans le fond ne le connaissait pas vraiment non plus… la famille, n’est-ce pas une simple idéologie créée dans l’unique but de faire rêver au bonheur? La famille, n’est-ce pas un comportement social que plusieurs espèces d’animaux rejettent par nature?

Cependant, dépourvue de bonheur, le professeur de Botanique n’était pas paisible et ni sans horreur… en fait, c’était assez étrange ce qu’il pouvait ressentir, car souvent, un simple rayon de soleil pouvait lui étirer un large sourire et un petit gloussement de satisfaction, comme l’aperçu d’une souris pouvait lui arracher une larme de douleur effroyable. Bien entendu, tout cela était purement psychologique, résultats dus à des associations qui pourraient peut-être, par analogie tordues, être associées à des vestiges de souvenirs vagues, mais n’en restait pas moins, que l’action entamée par Erich devenait une véritable énigme sur sa personne…

Bref, rêver les yeux ouverts était sans doute devenu une de ses spécialités. Mais bon tout le monde sait bien à quel point il est absurde de relier les rêves à la réalité, n’est-ce pas? C’est bien pourquoi l’enseignant, qui était aussi un directeur de maison et une vraie honte pour celle-ci, avait l’air fou. Mais vous savez bien ce que l’on dit (ou ce que l’on ne dit pas xD), l’air ne fait pas la chanson. Pourtant j’ose affirmer que notre personnage, présentement en état de choc et à moitié dans les vapes, vivait tout en musique. Bien que cette description semble assez énigmatique, donc naturelle après réflexion faite, revenons au vif du sujet soit à ce que faisait le professeur assis dans l’herbe entouré, apparemment, de quelques rares élèves qui étaient restés à ses côtés.

- Ne me tuez pas!



Haha, très drôle Erich… Qui voudrait bien te tuer de toute manière? Tu es devenu inutile, d’ailleurs tous ces petits élèves qui sont autours de toi et qui te regardent avec surprise le pensent tous… non?

* Inutile?... *

- Vous… c’est inutile? Vous… ne vous donnerez pas cette peine, n’est-ce pas?

L’homme avait joint ses mains et s’était accordé un soupire. Mais attention! Ce n’était pas du soulagement, hein! C’était de la désolation cette fois-ci. Le professeur qui balbutiait plus que jamais avait pourtant réalisé quelque chose qu’aucune petite grenouille n’aurait pu lui apprendre. Malheureusement, il restait à savoir s’il allait s’en souvenir…

* Je suis inutile… Mort ou vivant, peu de différence… je… *

Et voilà, c’était fait. La vivacité avait succédé à l’intelligence et au questionnement. Mr Miller, se leva, et se secoua la tête comme un chien. L’eau revola un peu partout, puis une fois qu’il se senti moins trempé, il déclara :

- Bon, tout le monde, je vois que la classe est au régime, mais qu’aussi elle est toujours à l’extérieur… Aujourd’hui, c’est un peu comme hier, mais sans affirmer être en mesure de définir le futurp, je vous demande donc de procéder dans la classe et de tout faire pour préserver votre vie d’un chaos imprévu!

Ainsi, l’enseignant de botanique s’approcha de la poignée de porte de la serre qui était une petite tête en pierre parlante, et lui glissa à l’oreille le mot de passe ainsi qu’un petit bonjour. Ensuite, il se tourna vers la masse étudiante qui était beaucoup moins nombreuse qu’au début du cours. Cela dit, le professeur ne s’en rappela déjà plus et croisa le regard d’une fillette qui tenait un verre d’eau presque vide à la main.

- C’est gentil de partager un peu de la source avec les plantes, mais je vous préviens, dans la serre, tout breuvage est interdit; certaines fleurs pourraient vous attaquer, car parfois elles aussi sont au régime.

À peine ces derniers mots eurent-ils franchi sa bouche qu’une sorte de liane brunâtre fendit l’air en provenance de la porte et alla claquer tel un fouet juste à côté du poignet de la Serdaigle en question, si on se fiait à son insigne. La racine, parce que c’était bel et bien une racine, rentra subitement à l’intérieur; Mr Miller l’avait frappé avec sa baguette en disant un petit « coquine, va! ».

Alors, le brun (ou blond me souviens plus --") d’une vingtaine d’années entra dans la serre et la classe le suivit de près, même si après ce qui s’était passé à l’entrée n’avait rien de très rassurant. La pièce était vraiment étrange. Habituellement, quand on dit serre, on pense tout de suite à chaleur, humidité, et verdure, mais cette fois-ci, c’était d’autant plus étrange, il faisait presque froid sans pour autant faire givrer la petite marre d’eau qui se trouvait au centre. De ce petit étang improvisé sortait plusieurs racines, en fait, elles y entraient, mais c’était tellement étrange qu’on aurait eu l’impression que tout ce qui envahissait la serre provenait de cette source d’eau sale et brune qui était au beau milieu de la pièce . De plus, l’endroit était sec tel un véritable désert, même que sur la multitude de fenêtres qui formaient murs et toit, seule la poussière formait de petits rebords, nulle buée n’était présente. Pour ce qui était de la verdure, là c’était bien drôle. En fait, la serre était essentiellement remplie de ronces et de plantes majoritairement brunes, et même grises et noires pour certaines. Et il y en avait partout. Toutefois, ce n’était pas ce qui surprenait le plus. En effet, tel que le professeur l’avait mentionné, le défi qui attendait les élèves aujourd’hui était de taille.

- Voici la Matricida Commune. En fait, on voit ici plusieurs plants qui se sont quelques peu laissé aller.
Sérieux, le professeur allongea le bras pour empêcher les étudiant d’avancer vers le centre de la pièce, là où la flaque d’eau continuait à se faire drainer excessivement lentement.

- Attention à vos pas, mes braves créatures plus ou moins élevées, mais non pas moins élèves! Car je vous le disais, ou peut-être pas, mais l’eau est souvent associée à la vie, et tout ce qui accorde la vie a une importance certaine. D’ailleurs, jadis, l’homme vénérait la femme. Ce qu’il faut donc c’est un bon retour aux sources, mais sans toutefois y porter offense! Illustrons!

Monsieur Miller sortit de sa poche un petit bonbon à la menthe. (Et oui, là vous vous dites : s’il était en train de crever de faim le matin pourquoi il n’a pas pensé à bouffer ce qu’il avait dans ses poches plus tôt?! Bah j’ai pas d’excuses… c’est Erich, voilà tout) Il lança la pastille vers l’eau sale et un peu odorante. La friandise n’eut même pas le temps d’effleurer la surface de l’eau qu’en plein vol, une racine venait de claquer dans les airs pour l’intercepter. La pression que la plante appliqua tout autour du bonbon à la menthe fut si forte que des petits morceaux de sucre revolèrent après une minute.

- Sale caractère, cette plante-là, c’est vrai… D’ailleurs, je me répète peut-être, mais en cette saison-ci, c’est même tout particulier puisque c’est la période de « succession ».

Le professeur s’avança un peu et contourna une sorte de buisson tout desséché et mort. Autour du tronc ainsi que de plusieurs branches, il y avait d’autres racines qui étouffaient littéralement l’arbrisseau.

- Cet arbre est mort, il est inutile à présent. Vous n’êtes pas d’accord?

Il venait d’interroger un(e) élève qui était derrière lui. Ah aussi, juste pour préciser, il n’y a pas beaucoup de place dans la serre, ni pour s’assoire, ni pour se promener vraiment. Tout a été saccagé par les plantes, mais qui plus est, ce qui restreint surtout la mobilité, ce sont ces drôles de racines qui semblent intelligentes et dont il faut se méfier. Elles sont partout, enroulées dans les moindres recoins et elle sont même mêlées avec elles-mêmes.

[oh oh retour de rp ^^, qui voulait de la lecture? =D é_è j’ai dû couper en plus parce que sinon je m’auto perdais, donc désolé si à certains spots c’est confus un peu… de toute façon c’est pas mal toujours confus ce que j’écris non? ^^’ Voilà]

[1606 mots]

Alpha était en retard au cours. Il avait oublié de mettre son réveil et comme personnes ne le connaissaient, personnes ne le réveilla. Il avait déjà 10 minutes d’absence devant lui. Il n’avait pas eut le temps de manger quelques, il prit juste son sac qu’il avait préparé le soir. Il enfila vite ses vêtements et courut dans les couloirs du château. Il savait qu’il avait cour de botanique donc il descendit les escaliers le plus vite qu’il pouvait mais comme les escaliers en fessait qu’à leur tête il se perdit dans les couloirs mais il se dépêcha vite de retrouver son chemin grâce à un fantôme qui se trouver dans le couloir. Il était devant la serre n°1 de botanique. Il se dépêcha d’entrer quand il vit que le professeur faisait avancer la classe dans une pièce. Mais avant de rentrer, il prit le soin de mettre son rat dans son sac, de se recoiffer les cheveux et de faire le nœud de sa cravate et pour terminer regarder si ces affaires étaient bien misse, cela ne prit que quelques secondes. Il posa son sac sur une table et la percuta. Il avait mal mais évité de le dire car sinon le professeur aurait remarqué ça présence en fait il se demandait si cela n’était pas déjà fait pour cause se claquer le genou dans un table afin de pas ce faire remarquer cela était un peut suspect quand même. Il écouta attentivement ce que le professeur avait à dire. Alpha avait un peut peur de la plante qui avait mangé le bonbon alors il évita de marcher sur l’une de ses racines même si cela était super dur. Quand le professeur posa la question Alpha n’avait pas fait attention que c’était à lui qu’elle était destiner en même il s’était avancé de plus près du professeur pour mieux entendre le cours et cet idiot était arrivé derrière M. Miller. Alors quand il réagit que la question il répondit, sa voix tremblait un peut à cause du nombre d’élèves dans la serre et de sa timidité :

« Euh…oui je crois enfin c’est peut être qu’elle n’est pas assez d’eau mais je n’essaierais pas dans donner car je tiens à la vie. Mais cela est peut être juste la plante. Enfin je pense, mais cette plante est quand même magnifique malgré le fait qu’elle pousse avec d’autres plantes qui ne lui ressemble pas. Vous savez se n’est qu’un avis rien de plus.»

Alpha ne voulait pas dire de bêtises alors il resta très vague et devient rougit comme une tomate. Il était très timide et parler devant tout le monde ce n’était pas le mieux pour lui, alors il préféra détourner le regard plutôt que de regarder son professeur de botanique et son directeur de maison. Il avait peur que le professeur est remarqué qu’il n’était pas là lors du commencement du cours de botanique, alors il baissa la tête. Alpha ne voulait pas être collé ou encore moins renvoyer de cours, il croisa les doigts afin que le professeur lui enlève juste des points même si il savait que cela n’allait pas faire plaisir au autres élèves mais la prochaine fois il ne laisserait pas dormir.
[546mots]

Erich n’avait pas remarqué le moins du monde le fait qu’un élève était arrivé en retard. En fait, il n’avait pas remarqué non plus l’absence de certains qui s’étaient éclipsés sans prévenir alors qu’il s’était évanoui il y avait quelques instants de cela! Et oui, certaines choses lui échappaient, alors que d’autres restaient des mystères incompréhensibles à ses yeux, un peu comme les tableaux de Picasso en fait. Tiens, d’ailleurs, pourquoi ce bonhomme était il célèbre. Tout le monde se prêtait à dire que ses œuvres étaient brillantes, puis peu après tout le monde trouvait bête que de prêter une telle valeur à de simples gribouillis, alors tout basculait dans une petite gêne hypocrite dont tout le monde riait. Comme quoi les hommes sont des plus influençables… C’en était presque triste. Mais Erich n’était point de ce genre. Il était bien trop fou pour se laisser entourlouper dans une mode ou une façon de penser. La sienne était déjà assez particulière, mais le jeune homme avait beau être naïf pour le moment, il ne se laissait pas emporter par le courant : il était le courant tout simplement. Une rivière de folies et de songes où se perdaient souvenirs et consciences…

Monsieur Miller s’était retourné pour poser sa question, se retrouvant alors devant un petit bonhomme aux cheveux mauves… C’était bien particulier, mais comme le directeur des Poufsouffles ne comprendrait jamais rien à la mode et toutes ces bizarreries, ce détail passa comme tout le reste; bien au-dessus de sa tête. Le jeune garçon cependant semblait avoir été pris au dépourvu… très étrange comportement pour un étudiant dans une salle de classe, non? Mais Erich et toute la petite marmaille ne se trouvait pas dans une classe ordinaire; ils étaient dans la serre numéro 1, la seule disponible dorénavant à cause de la folie compulsive du château de Poudlard. Et cette serre était vraiment toute particulière en cette période de succession, car en cette saison, vu leur comportement agressif, les Matricidas Communes avait profité de l’absence de surveillance du week-end pour passer à l’anarchie… Bref, le Jaune et Noir donna une excellente critique, et Erich ne put s’empêcher de sourire. C’était qu’il avait vu très juste en voulant sauver sa peau pour ne pas partager de l’eau. Et il avait également bien deviné qu’il ne fallait pas mettre une Matricida avec n’importe quel autre végétal sinon celle-ci allait littéralement l’étrangler au point de lui retirer la vie!

Citation :

« … Vous savez ce n’est qu’un avis rien de plus.»

Le Poufsouffle semblait bien tassé dans son coin et tout rouge aussi…, et le professeur hocha la tête à sa remarque.

- Non, non Canard Pâle, avoir un avis est quelque chose de très important qu’il ne faut surtout pas sous-estimer; cela signifie que vous êtes quelqu’un d’avisé! J’accorde 5 points à Poufsouffle pour votre bon jugement.

Le maître de botanique était content, il avait fait ce que Dumbledore lui avait demandé : « quand vous devez récompenser, donnez des points Erich! ».

- Bon! Maintenant que…

Une racine venait de s’enrouler autour de sa cheville. Le professeur resta interdit et fixait le spectacle d’un air intéressé. Pourquoi cette scène semblait-elle lui rappeler quelque chose? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui rappeler aussi? Il aurait bien aimé savoir, mais sa mémoire était quasi inexistante… Il secoua sa patte un peu pour faire tomber la racine, mais ce fut une erreur, car la plante resserra davantage son étreinte. Bon tant pis! Il allait continuer ainsi, car il avait encore une information ou deux à donner avant de passer à la partie pratique du cours!

- Je vais survivre encore quelques minutes, ne vous inquiétez pas. Après tout, vous ne m’avez pas tué, et même si je suis un arbrisseau tout séché, je dois vous transmettre quelques notions : savez-vous ce qu’est la période de succession pour cette plante?

[646 mots]

Petit indice pour trouver : le nom même de la plante.

[Hj : c’est qui Yukio? xD]

Le professeur qui était réputé pour avoir quelques légèretés momentanées entendit encore une petite voix provenir de son dos. Cette fois-ci, serait-ce son imagination ou son cerveau en dédale qui le faisait halluciner?, il lui semblait bien percevoir plus de certitude dans le timbre de Canard Pâle. Tiens, tiens, Erich… pourquoi ce surnom d’ailleurs? Tu donnes toujours des surnoms sans savoir… C’est un peu triste, mais moi, je dois reconnaître que ça m’amuse bien ^^". M’enfin, dans la serre, il y avait essentiellement que des Matricida Commune et d’autres plantes inoffensives d’abord, mais surtout mortes étranglées ensuite ><. Alors le Directeur des Poufsouffle regarda son élève bien intensément de ses yeux tous ronds. On pouvait y voir clairement ses iris jaunâtres tirant sur le brun, et même quelques petites taches mauves ici et là. Ces yeux ne semblaient pas très naturel… m’enfin, surtout pour les petits traits violacés, mais voyez à quel point le sortilège dont il est victime est en réalité le plus cruel des poisons! Bref, l’enseignant posa une main lourd sur la tête du première année. "Pat".

- Vous me ferez le plaisir d’aller voir l’infirmière après le cours, Canard Pâle, car la pluie semble trop froide pour vous… Il n’y a pas de filets du Diable dans la pièce =D.

Il se redressa et retira sa main du crâne de l’élève. Se faisant, il ne put s’empêcher de contempler sa dite main, comme s’il pensait que la couleur des cheveux du jeune sorcier aurait pu le tacher. Ensuite, il regarda la classe en général d’un œil assez vague, et déclara :

- Ces racines que vous voyez sont des Matricidas Communes! Et présentement, elles sont dans la chaotique période de succession. Est-ce que quelqu’un pour essayer de nous expliquer ce que l’on pourrait entendre par « période de succession »?

Entre-temps, la plante qui s’enroulait autour de son mollet commençait sérieusement à gagner du terrain, malgré le fait que le jeune homme fou qui servait d’enseignant à cette classe avait cessé de bouger. On pouvait donc constater à quel point cette plante était farouche et non pas moins envahissante! Elle était comme de la ronce, mais vivante. Effectivement, c’était possible de la confondre avec un filet du Diable, mais à la différence de ces derniers, la Matricida faisait en bonne saison de magnifiques fleurs pourpres, presque aussi rouges que le sang et donc la vivacité de la couleur en était à couper le souffle! Dans le moment, cela dit, les Matricidas de la serre ne faisaient pas de fleurs… dommage pour ces élèves, mais peut-être qu’après la période de succession, ils allaient pouvoir voir par eux-mêmes lors d’un autre cours!

- Canard Pâle, malgré votre maladie apparente, vous ne voulez pas retenter une réponse?

Erich avait employé un ton des plus solennels, et encouragea la petite personne avec un sourire involontairement très excentrique…

[hj: vraiment dsl du retard! Semaine de fous...]

Dans la classe l’ambiance était des plus étranges, mais d’une certaine façon, Erich Miller s’y trouvait bien. Autour de lui, il n’y avait que quelques élèves qui avaient eu assez d’esprit pour rester assister au cours malgré le petit évanouissement qu’il avait subi et dont il ne se rappelait déjà plus…

Ça avait été d’un geste assez majestueux et élégant qu’il avait accordé la parole à nouveau au première année qui se nommait Alpha. Mais ce n’était pas la réponse à laquelle il s’était attendu. L’enfant était retourné s’asseoir, pensif, au milieu des plants. Suicidaire? Non, car aucune plante ne semblait vouloir s’enrouler autour de lui comme on l’avait fait pour sa propre jambe. Le Pouffy était donc en pleine réflexion, mais Erich était très patient. Et même si dans la tête du professeur de Botanique, c’était plutôt Canard Pâle qui était valide au lieu du véritable prénom du jeune garçon, il ne sous estimait pas son élève pour autant; il essaierait sans doute une autre réponse.

Autour de la jambe de l’homme aux cheveux châtains, il y avait toujours la plantes qui s’enroulait telle une vigne vicieuse. Soudain, la même petite voix de l’étudiant se fit entendre, obligeant Erich à pivoter un peu sur lui-même pour croiser le regard de celui qui venait de prendre la parole. C’était beau de voir son sourire comme ça, car avant, il avait semblé un peu misérable. C’était pour ça que le subconscient de l’enseignant l’avait surnommé Canard…

Le professeur écouta attentivement. C’était un fait intéressant, mais l’idée n’était pas encore là toute entière et bien évidente.

- Vous avez raison qu’il s’agit d’une période de transition, si on peut dire. 2 points pour Poufsouffle! En fait, la période de succession s’explique tout simplement par le nom de la plante que l’on peut voir en pleine action aujourd’hui! La Matricida Commune! Marticida, qui veut dire tuer (icide) la mère (matri). À cette période de l’année, plus agressivement que les pissenlits évidemment, les nouvelles pousses après avoir grandi, éliminent les plus vieux plants pour prendre leur place. Ainsi, l’espèce semble toujours forte et en forme, aucune vieillesse ne ternit sa réputation. Cette plante a un très mauvais caractère par ces gênes tueurs qui sont intrinsèques chez elle. Elle utilise ses racines pour étouffer sa proie aussi longtemps qu’il le faut pour définitivement tuer la cible…

Erich venait de dire beaucoup de choses d’un seul coup. Des choses dont il ne se souvenait même pas avoir eu conscience de savoir. Impression étrange. En tout cas, il fit un sourire éclaire en direction du visage rouge qui venait de répondre pour l’encourager sur cette voie. Malheureusement, il croisa le regard plutôt avec une chevelure mauve intrigante. Bah tant pis alors.

- Il existe une seule façon de faire le ménage de cette serre et de replacer les Marticidas à leur place, c’est de les engourdir et de rajouter au sortilège un petit sort de démêlement pour éviter de leur biser les racines! En effet, bien que ce soit ça leur meilleure arme, c’est aussi leur plus grande faiblesse. Si par malheur elles se font entailler une racine, elles entrent alors dans une douleur folle et une rage incomparable. C’est donc bien important d’être délicat tout le monde, sinon, il faut évacuer la serre au plus vite! Suis-je clair?

Encore une fois, Erich semblait savoir ce qu’il disait. Drôle. Mais au moins ça arrangeait peut-être les élèves, car il semblait peut-être en mesure de donner de vrais cours finalement? Avant d’envoyer les jeunes sur le terrain, il rajouta un détail important :

- La formule à utiliser est « Torporem Obducere Pecten » avec le même mouvement que le sortilège de lévitation de base. N’oubliez pas de transplanter les plants vivants ici, dans ces trous déjà apprêtés pour vous, et de jeter les autres dans le bac qu’il y a au fond de la pièce. … Et une dernière chose : ne touchez pas à la flaque d’eau!

En effet, le long des fenêtres, sur une ce qui semblait être une longue table mais qui était ne fait un long bac rempli de terre, il y avait des rangées de trous où il y avait une acceptable quantité d’eau au fond de chacun. Les élèves devaient donc se trouver un plant, l’engourdir, le déterrer tranquillement et ensuite le déplacer dans un de ces trous-là. Ensuite, au fond de la classe, comme le professeur l’avait dit, il y avait un bac avec déjà beaucoup d’autres plantes desséchées. C’était le cimetière des plantes de la serre ^^. Voilà! Le travail de la classe pouvait enfin débuter! En espérant que la marmaille allait être bien prudente et ne pas prendre ses avertissements à la légère…